- flora a écrit:
- sink a écrit:
- Va voir sur docti le topic "Vomir" de kilka ! Tu auras une (petite) idée ! Je suis peut-être trop maniaque de l'anonymat...
ho la la !!! j'ai pas envie de chercher là !!! tu veux pas faire un copié collé pour une gross fainéante ??? s'te plaitttttttttttttt !!!!

Donc, à la demande de ma petite jeunette Flora, je copie/colle en vrac des bouts des messages postés sur docti avec un parfum de déjà vu pour certains.
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Un truc qui me gave sévère (quel langage, sink !), c’est de répondre au téléphone. Il y a bien une standardiste, mais quand elle n’est pas là, qui c’est le pigeon qui répond ? Ton serviteur...
Bien entendu, la majorité des appels sont le faits de gens impolis, qui ne se présentent pas et qui s’imaginent que celui (ou celle) qui décroche le téléphone est un crétin incompétent qui ne connait rien à la société dans laquelle il travaille et, pire, que ça ne le regarde pas !
Cette année, j’ai pris une bonne résolution : je vais me défouler au téléphone quand j’aurai affaire à des cons mal embouchés. Ça donnera des conversations de ce type :
— Société trou du x bonjour ! (je respecte l’anonymat de ma boîte)
— Bonjour (ou rien) ! Je peux parler à Untel ?
— Il est sorti en rendez-vous, y a-t-il un message à lui laisser ?
— Dites lui que j’ai appelé.
— Je ne manquerais pas de lui dire que QUELQU’UN a appelé. Au revoir Monsieur !
clac !
Donc, je ne demanderai plus à qui j’ai affaire, ils n’ont qu’à se présenter.
Autre cas :
— Société trou du x bonjour !
— Qui est à l’appareil ?
— Quel appareil ?
Si on me prend pour un con, je ne dois pas décevoir...
Un cas vécu il y a quelques années : on demandait un collègue parti aux toilettes :
— Société trou du x bonjour !
— Bonjour, puis-je parler à Untel de la part de Deuxtel ? (tiens, un type poli)
— Il n’es pas disponible pour le moment, mais il peut vous rappeler d’ici 5mn.
— Mais enfin, il viens juste de m’appeler, il était encore là il y une minute !!
Cette fois là, je m’en étais sorti avec un piteux :
— Écoutez, pour parler franchement, il est aux toilettes...
Maintenant, ça va changer ! Je répondrai :
— Il est dans le processus final de son épuration sanguine rénale, ou en phase terminale de son transit intestinal, je ne sais pas exactement. Donnez-moi votre numéro, je vous rappelle pour vous tenir au courant.
Ou alors :
— Il est en réunion... Ah, sa réunion est terminée, j’entends la chasse d’eau...
De toute façon, le téléphone est une affaire de patience : si tu attends suffisamment, il finit toujours par s’arrêter de sonner...
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Ah oui, pour le téléphone, j'ai oublié un truc que je fais, mais avec des gens que je connais :
— Société trou du x bonjour !
— Est-ce que Untel est là ?
— Ne quittez pas, je vais lui demander !
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Tu me disais que ton “bureau” est mal chauffé, alors utilise la méthode SDF : attends d’avoir suffisamment de papier pour en faire un tas dans lequel tu pourras hiberner ! Moi, comme le classement ici c’est les écuries d’Augias, je me fais un rempart de dossiers. J’ai renoncé à faire des meurtrières, ça fait des courants d’air...
De mon côté, c’est bien chauffé, pas besoin d’utiliser les stylos comme un thermomètre pour dégeler l’encre. Je précise, pour l’utilisation “comme un thermomètre” : sous la langue ou sous le bras, vu ? Esprits mal tournés s’abstenir...
Encore quelques pensées au sujet (inépuisable) du téléphone :
Pour les personnes qui téléphonent systématiquement à l’heure ou il n’y a personne d’autre que moi :
— Société trou du x bonjour !
— Est-ce que Untel est là ?
— Non, il ne vient jamais avant 14h
— Et Deuxtel ?
— Non plus?
— Alors il n’y a personne ?
— Absolument personne, vous parlez tout seul, là, vous êtes sûr que ça va ?
Idem, pour les emmerdeurs notoires :
— Société trou du x bonjour !
— Est-ce que Untel est là ?
— Non, on l’enterre tout à l’heure, mais si vous vous dépêchez, vous avez encore une chance de le voir, l’inhumation n’a lieu que dans 2 heures, au cimetière Saint Ture, à l’angle du boulevard Balète et de la rue Tabaga (encore l’anonymat...)
La solution finale :
— Société trou du x bonjour !
— Est-ce que Untel est là ?
— Vous faites erreur, ici on n’a pas le téléphone !
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— Y-a quelqu'un qui peut faire ça ? (ça étant bien sûr une m..)
— Si vous avez besoin de quelqu'un pour ne PAS le faire, je suis votre homme !
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Si ton radiateur électrique ne chauffe pas, essaye un feu de factures dans ta corbeille à papier (si métallique...). À la guerre comme à la guerre !
— La facture Untel est-elle partie ?
— Oui (sous entendu en fumée...)
En été, j'ai un plan bis avec les papiers : je fais du compost pour les plantes vertes. Pour ça, il faut plusieurs corbeilles type "reçu" ou "départ" NON trouées au fond. Subrepticement, on vide un ou deux gobelets de café dedans et on empile les papiers bien à plat dessus, et on les oublie deux semaines, en réhumidifiant de temps en temps.
— La facture Untel est-elle partie ?
— Oui (sous entendu en déliquescence...)
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Dans la série des sinkeries, j’hésite, pour cette année, à répondre au pied de la lettre. Je m’explique. À quelqu’un qui me demande du feu (je ne fume plus mais j’ai des briquets), je réponds “oui”, et puis c’est tout. Il ne m’a pas demandé de lui en donner, du feu !
Ça risque d’être chaud si j’applique ça à tout.
— Sink, mon train va partir, va voir si le dossier Dupigeon est resté dans la salle de réunion.
Je vais voir.
— Oui, il est bien là où vous penser.
— Mais tu ne l’a pas apporté !
— Mais vous ne m’avez pas demandé de l’apporter...
Au revoir, le train...