Flora comme tu m'as si gentillement donné ton autorisation, je viens me poser dans ta section !
Voici donc le prologue de mon GRAND projet !
Malheureusement, ce nest que le permier jet, jai perdu ma clé usb avec la bonne version, mais dans les grandes lignes cest le bon :
Donc a la demande de Nad
, voici le début :
PROLOGUE
LA CHUTE
On dit qu'avant de mourir, les gens voient leur vie défiler devant leurs yeux. André s'attendait à voir les événements majeurs de sa vie, mais au lieu de cela, la seule chose qu'il aperçut, fut ce long tunnel noir avec sa lumière blanche, aussi aveuglante qu'apaisante, ses ombres avec leurs murmures, et cette interminable sensation de chute. André avait déjà vécu cette scène : le couloir, la lumière, les ombres, les voix ...... et le vide. Depuis plusieurs mois, il faisait ce rêve toutes les nuits. Et à chaque fois qu'il voulait se rapprocher de ces ombres, voulant percer leurs mystères, il se réveillait en nage, gardant uniquement en mémoire le susurrement des ombres.
"......sauve la ......." disaient les voix. Mais cette fois-ci, la scène avait un petit quelque chose de différent, un goût de réel. Au fur et à mesure de sa chute, il se rapprochait distinctement des ombres. Les murmures devinrent des mots pour laisser place à des phrases compréhensibles.
Le traditionnel "...... sauve la ......." avait été remplacé par " .... tu as accompli ta destinée, rejoins nous maintenant." Sa mission était-elle terminée ? Avait-il réussi à la sauver ? A les sauver ? Mais la question était : avait-il réussit à se sauver lui ? Et qui étaient ces ombres qui lui tendaient les bras, l'appelaient par son prénom et lui murmuraient tout ces mots ? Qui que ce soit, il n'allait pas tarder à avoir sa réponse ! André continuait sa chute. La silhouette des ombres devenait de plus en plus net, le contour de leurs visages commençait à se dessiner. Soudain, il les reconnut. Ils étaient tous là. Tous les trois.
Sandra sa mère, André son père ( le prénom paternel se transmettait de génération en génération ) et
Claire .....sa femme. Les trois personnes qu’il chérissait le plus au monde. Ces êtres aimés, qui par un soir d’automne avaient disparus. André s’en était toujours voulu. Il aurait du être là ce soir là, mais le “boulot” l’avait retenu, laissant ses parents et sa femme rentrés seuls du restaurant. Si seulement il avait était présent ….. Aurait-il pu éviter ce camion ou serait-il là avec eux de l’autre côté du miroir ?
Sa mère dégageait une odeur de camomille, comme dans les souvenirs de sa jeunesse où elle préparait du thé, son père lui avait son éternelle pipe coincée entre ses lèvres, et Claire ….Claire… sa tendre épouse au regard qui en aurait fait craquer plus d’un, ses lèvres au goût de rose …..Encore quelques mètres et il serait dans leurs bras.
La lumière disparut, ainsi que les ombres, les voix et la sensation de chute.
Du haut de l’immeuble, on pouvait apercevoir une tache sombre sur le trottoir, un point noir qui baignait dans une marre d’un liquide pourpre.
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